mercredi 3 novembre 2010

Lever des fonds

L'éternel dilemme des associations...
Nous aurions besoin de lever des fonds, notamment pour donner une indemnité aux volontaires d'ASE qui partent pendant 6 mois ou 1 an dans le désert de l'Atacama.
Des idées vous autres ?
Sandra

lundi 21 juin 2010

rencontre du geste sportif et du geste musical

RENCONTRE DU GESTE SPORTIF ET DU GESTE MUSICAL.

Simple partenaire comme facilitateur relationnel de notre réseau, ASE a été cette année encore, très attentif à la réussite du festival qui a eu lieu au gymnase de Favreuse de Saclay ce récent Samedi 29 Mai.

En terme rugbystique, l’expérience 2009 qui s’était déroulée sur deux sites (Saclay déjà et Palaiseau) avait pu être considérée comme un essai réussi, qui ne demandait qu’une transformation, faite le mois dernier sous la couverture de la CAPS.
Rencontre par la notion du rythme, entre le geste musical et le geste sportif (respectons l’ordre alphabétique), cette initiative conjointe de femmes et d’hommes (respectons cette fois la galanterie), issus des milieux associatifs que sont ASE et les conservatoires de musique de Palaiseau et Saclay, peut être qualifiée d’heureuse tant par la qualité encore améliorée du spectacle présenté que par l’affluence de spectateurs.
Les réunions –bilans nous permettront de tirer tous les enseignements de cette manifestation, mais président d’ASE, je peux pour nos adhérents qui n’ont pas eu la chance d’y être, faire une première évaluation.
Encore Bravo pour Muriel, Ben, Isabelle, Philippe, Antoine, acteurs mais surtout organisateurs depuis de longues semaines de l’évènement. Heureuse initiative du conteur David qui a fait avec talent la liaison entre toutes les prestations. Plaisir de voir de nouvelles participations originales comme le dressage équestre, l’exhibition d’escrime du CAO ou le Hip Hop de l’Amicale Laïque de Palaiseau ; plaisir de constater des améliorations qualitatives dans le Taï Chi Chuan, en particulier par un accompagnement musical de qualité, ou dans le numéro consacré au Basket et la remarquable chorégraphie du groupe scolaire de Muriel. On ne peut tout relever mais ASE doit remercier les danseurs de l’Amicale Laïque qui ont permis, avec la complicité de David, de lancer notre projet « Vache laitière pour famille haïtienne ». La collecte amorcée a été non négligeable puisque un quart de bovidé (125.60€) est déjà à l’étable. Le coût de Marguerite est de 500€ et nous ferons coup double en achetant l’animal à des paysans vendeurs haïtiens et en l’offrant par l’intermédiaire de l’Arche à deux autres familles du village de la Colline Deslandes. Pour conclure, ajoutons que SebSeb et Zico, habitués de nos festivals, ont pu tester en public la chanson qu’ils préparent dans le contexte d’un nouveau projet « Stand Up, Speak Up » engagé par ASE avec la Fondation du Roi Baudouin


Quelle qu’en soit la forme, il est certain que nous serons encore en 2011 aux côtés des conservatoires de musique, s’ils envisagent de pérenniser cette manifestation.

Fête des Voisins rue Foch

FETE de QUARTIER rue du maréchal Foch.


Devenue cette année 2010 Fête des voisins


Envisagée pour le Vendredi 4 juin, après une concertation avec Yvette et Marcel (deux volontaires de la partie centrale de la rue), et après contact avec le service associatif de la ville.

Outre le prêt habituel de tables, chaises et les barrières Vauban pour fermer à la circulation les deux extrémités de la rue, la municipalité s’est particulièrement associée cette année sur son territoire, à la manifestation nationale.

Dans le domaine du support local, une dotation en nappes, gobelets, tabliers, guirlandes, ballons à gonfler ont ajouté un petit plus au décorum que nous avions mis en place.
Occasion de remercier les services techniques de Michel Maudinet qui chaque année nous assistent avant et après notre fête.
Un autre gros plus a été la participation pendant une bonne demi-heure d’une fanfare-salsa d’une demi-douzaine de musiciens qui nous ont rejoints pour la fin de l’apéritif, apportant une atmosphère musicale à notre fête de quartier et un complément d’ambiance tout court par leur bonne humeur et leur simplicité de bon goût.
Enfin, pour la première fois, outre la présence rituelle d’Alain Cortin qui gère chaque année ce type de fête, mais accompagné cette fois de Christine Ricco la responsable du service, nous avons eu la très agréable surprise de voir arriver une inhabituelle délégation d’élus, que les riverains que nous sommes, ne rencontrons qu’en nous déplaçant vers eux. Pas pour regretter l’absence des autres, mais pour leur dire à quel point nous avons apprécié, je citerai sans les classer : Claire Robillard qui pouvait en plus représenter pour nous le conseil général de l’Essonne dont elle est vice-présidente, Justin Lobbé, Monique Duboué, Gérard Mantoan et, en suplément, une demi-heure plus tard, notre député-maire : François Lamy, accompagné de sa Directeur de Cabinet : Julie Tartarin. Disons que leur présence en toute simplicité, pour partager avec nous le verre de l’amitié (sans exagérer car leur tournée ne s’arrêtait pas
à la rue du maréchal Foch), nous réconcilie avec les politiques (de tous bords) quand ils nous montrent leur intérêt, même dans notre petite rue, parfois négligée par la voirie. La durée de leur passage a été suffisante pour que nous puissions bavarder avec eux, non de politique, mais du moment présent, de notre plaisir d’être en fête.

Sur le plan local, les organisateurs ont eu un peu de mal à motiver les habitants de la rue et des rues attenantes, pourtant bénéficiaires de cette manifestation. Fort heureusement, il y a eu les parents et amis des amis et le « bouche à l’oreille ».
Rappelons ce qu’est le principe de « l’Auberge Espagnole » : chacun apporte ce qu’il veut ou ce qu’il peut. Il serait plus facile pour prévoir sereinement l’évènement en particulier l’intendance, que chacun s’oblige l’an prochain à prévenir, et de l’intention de participer, et de la forme de participation.
Il n’y a dans les faits rien à regretter puisque au lieu des 40/50 prévus, l’affluence a été proche de 70/80, sur toute la soirée ou en passage.
L’animation, elle aussi, a été exceptionnelle :
Après la banda- fanfare, nous avons eu le plaisir d’écouter un jeune musicien-chanteur-compositeur de notre rue, Nicolas et sa guitare, qui nous a interprété six à huit fois… « Une petite dernière » à notre grande satisfaction ; Madeleine et Daniel ont chanté en play-back quelques chansons de nos classiques Ferrat, Brassens, Bécaud, Brel…et les autres, permettant de transformer la rue en piste de danse. Et c’est dans la foulée, dans le tourbillon devrais-je dire, qu’un autre riverain, José, est allé chercher son accordéon pour provoquer de belles démonstrations de danses folkloriques du Portugal, de la familia, rythmées par l’un des danseurs qui avait apporté des castagnettes. Quel régal !

Quand il a fallu terminer la fête, par lassitude physique pour les plus âgés, ou par raison pour les autres, la solidarité entre les…survivants, a effacé en très peu de temps les traces de ce merveilleux moment, par une remarquable efficacité.
Nous avons découvert encore un peu plus cette année la diversité et la richesse culturelle de notre quartier et nous devons être heureux de la partager.

Les uns et les autres se sont donné rendez-vous pour la prochaine occasion.

Maintenant, disons à tous ceux qui n’ont pas pu ou qui n’ont pas encore voulu franchir le pas de leur porte pour se mêler à nous,(rue du maréchal Foch ou voisins), qu’ils ont presque de quoi regretter mais qu’ils pourront mettre …les bouchées doubles, la prochaine fois.

Le rendez-vous est déjà pris pour la Fête des voisins 2011, au vendredi 27 Mai, qui a semblé être date consensuelle. RETENEZ TOUT DE SUITE sur nos calendriers.

Premier bébé estampillé ASE

Les missions d'Art Sport Entraide se sont succédées depuis 10ans avec des jeunes adhérents de l'association étudiants ou (et) sportifs footballeurs. Le site indique et montre les destinations Quebec, Brésil, et, avant d'arriver sur les années CHILI, plusieurs missions sportivo-éducatives dans les townships d'Afrique du Sud.
En particulier en 1999, une délégation des garçons et filles de 15 à 18 ans a développé une action d'après Coupe du Monde 98 baptisée: Mixed People, dans les townships du Cap et de Johannesbourg. Cette mission, contre l'Appartheid et pour la mixité a été apliquée à la lettre par deux missionnaires: Sophie et Rémi qui ont entamé une relation suivie de plus en plus étroite,depuis10 ans pour aboutir à un marriage et...logique des choses, un petit Thomas,(Ryan de deuxième prénom) est né de cette union, pour la joie de toute sa famille.
Le bambin, footballeur de nature, ne s'est pas encore pronocé sur son avenir, attendant des jours meilleurs. Sans être défaitiste, je pense qu'effectivement, il a le temps de grandir sereinement. Daniel

lundi 22 février 2010

ASE et Haïti

La relation indirecte avec Haïti, l'association ARCHE de Massy et un de ses responsables, Lhorfils Réjouis, date d'une expédition pour du reboisement avec des jeunes du club de prévention Victoire. Nous avons, comme tout le monde, été sensibles au malheur des haïtiens. C'est pourtant pour agir dans quelques mois, et avec les moyens que nous aurons rassemblés à ce moment là que nous commençons à faire des projets. Bien entendu, ce sera avec Lhorfils que se prendra notre décision définitive.
Pour aller dans le sens d'action déjà réalisée par l'association ARCHE, nous aimerions bien programmer de fournir les fonds pour acheter dans l'ile voisine, République Dominicaine, une vache laitière, que l'association locale attribuerait à des habitants motivés à un développement durable, même mini. La taille de la vache (ou plutôt le nombre) sera fonction de ce que nous aurons pu rassembler pour ce faire. Qu'on se le dise!
Daniel Président ASE

lundi 1 février 2010

PIC NOTE

PIC-NOTE ou … PIQUE ET PÊCHE chez les autres
Elle n’est certainement pas la seule, mais la revue pour les retraités du syndicat CFTC, offre assez souvent des reportages dignes d’intérêt, pour tous les âges, tous les milieux, qui font même abstraction des préférences politiques ou confessionnelles. Ce sont pourtant des extraits d’une interview donnée par le Père Roger Mbongo, venu en Alsace, en 2008, soutenir une thèse de théologie, que je souhaite livrer à votre réflexion. Il y a le risque de perdre un peu du sens de ces passages, sur un reportage qui comprend trois grandes pages ; je demande donc pardon et à l’auteur et aux lecteurs, de les sortir de leur contexte. Mon choix est d’y retrouver une « philosophie » (est-ce bien une philosophie ?) qui est mienne, et bien sûr un peu, celle de l’association Art Sport Entraide.
Un rappel préalable et primordial que je fais souvent : ASE a repris depuis longtemps pour son objectif humanitaire un slogan du Conseil Général de l’Essonne : « Aider à faire, ceux qui font »
- Le monde aurait besoin d’une école pour former « les passeurs d’humanité », une école où l’on apprendrait à poser un regard d’amour sur toute personne…
- A propos des personnes qui n’ont pour domicile que la rue, les gares, les stations de métro ou n’importe quels autres « ailleurs » en France….
OUI ! Au contact des « exclus » nous apprenons humblement le vrai besoin des blessés de la vie : avant de quémander l’argent aux gens qui se disent « normaux », ces « exclus » quêtent essentiellement un regard de bienveillance, une vraie amitié, une relation qui leur donnerait des raisons de vivre, restituer leur dignité humaine.
- Agir en solidarité, exige des partenaires un vrai dépouillement, de l’humilité en vue d’un engagement commun et durable. Définir au préalable, de quoi les partenaires sont riches, en éclairant leur conscience sur leur propre pauvreté, leur vulnérabilité.
- Ce sentiment de « reconnaissance » de l’autre, ce travail de responsabilité dans la réciprocité est déterminant dans la qualité des projets de développement durable…

En rapport avec les missions humanitaires de nos propres étudiants au Chili.
- Les rencontres que nous avons faites nous apparaissent au moins aussi importantes que les milieux que nous avons traversés.
- Les lieux où se sont nouées des amitiés généreuses sont porteurs d’espérance et de références encourageantes. (ce que Emmanuel Mounier appelle « la géographie de l’Amitié »
- Donner-recevoir et rendre aux générations à venir, les richesses de nos différences et les dons, hérités gratuitement de la création, sont les enjeux éthiques d’un monde qui fait bouger nos économies et nos politiques internationales.

Enfin une citation d’une sagesse africaine :
« La vérité se trouve au-delà des montagnes, pour la trouver, il faut voyager. »
Pour nos étudiants « missionnaires », qui voyagent vers la Cordillère des Andes, (montagne s’il en est) afin que la rencontre et le partage les aident à construire leur propre vérité, Merci aux africains et aux sages en général.

Merci au Père Mbongo et au président de la CFTC qui nous ont permis ce pillage

Nos Identités

LA MARSEILLAISE
Allons ! Enfants de la Patrie!
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé!(bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats!
Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos fils et nos compagnes...

Refrain
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons!
Qu’un sang impur…
Abreuve nos sillons !

2ème couplet
Que veut cette horde d'esclaves
De traitres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés? (bis)
Français! Pour nous, Ah Quel outrage!
Quels transports il doit exciter
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Refrain: aux armes...


Pour la culture, nous donnerons les paroles de Rouget De Lisle, mais il faut reconnaitre
qu'elles n'ont plus de sens en 2010 chez nous, et que les chanter semblent même déraisonnables.

Nos Identités

Peut-on parler de politique ? Non. Disons alors pour copier l’humour de Claude sur les bulletins :
PAUL y tique !....et Daniel aussi.
En fait, je tique sur les critiques qui remettent tout en question dans les intentions de ceux qui souhaitent insister sur la responsabilisation à notre identité nationale, à nos identités.
ASE a fait voyager dans le monde pas mal de jeunes, et en particulier des sportifs. Avec deux ou trois anecdotes, je veux relater des situations où nous nous sommes trouvés un peu en difficulté, faute d’être en mesure d’affirmer cette identité en question.
Lors d’une tournée en Afrique du Sud, avec des jeunes footballeurs de 15/16 ans, garçons et filles, nous avons partagé avec des enfants de plusieurs villes des régions du Cap et du Gauteng, des moments riches de relation, parfois par la langue anglaise, parfois par les entraînements et matches de football. Un jour, reçus en délégation par toute la communauté d’une école, avant de nous rendre sur le terrain, quelle ne fut pas notre surprise, notre émotion, lorsque nos hôtes ont entonné pour nous, une « Marseillaise » en Français que nos joueurs eux-mêmes, n’arrivaient pas à reprendre sans hésiter. Les curieux peuvent visionner ce moment merveilleux sur un reportage Vivolta (Google/ Art Sport Entraide/Atout cœur).
Le même voyage nous a amenés à disputer deux rencontres football dans des prisons de Soweto dont un contre la section Juvenil (des jeunes de 16 à 22 ans). Là encore, surprise/ surprise, lorsque, à la présentation des équipes, ces jeunes qui sont en rupture avec leur société, ont entonné, la main sur le cœur, leur hymne national. Emotion encore, bien entendu, mais aussi énorme étonnement lorsque le capitaine de notre équipe a commencé notre « Marseillaise », suivi pas une grande partie de ses camarades et soutenu (heureusement) par nos adultes, dans les moments de défaillance.
Sans avoir une fibre patriotique exacerbée, je dois vous dire que j’ai ressenti de la fierté dans cette réaction.
Dans une autre occasion, mais au Brésil cette fois, nous avions récolté des fonds avant de partir, afin d’offrir aux gamins d’une favela de la banlieue de Sao Paulo, un repas de Noël que nous souhaitions partager avec eux. Cela a dépassé tous nos espoirs. Nous avons été accueillis par toute une communauté de plusieurs centaines d’enfants et adultes; nous avons disputé une rencontre amicale de football, sur un terrain plus vague que de sport, suivie du repas prévu, préparé pour tout le monde par un groupe de mamans. Un prêtre ouvrier local a assuré une messe de minuit avec chants et prières, à laquelle nous avons été conviés. Et c’est là que l’identité supposée chrétienne de pas mal de personnes de notre groupe s’est trouvée mise à mal quand, bras dessus-bras dessous avec nos amis brésiliens, nous avons fait du play-back pendant la prière du « Notre Père » récitée avec ferveur par les participants. Catholiques ou non, ce fût un moment très intense que personne n’a pu oublier et que nous nous remémorons lors des retrouvailles.
Des souvenirs à rapporter, il y aurait de quoi écrire un livre.
Pour revenir sur l’intérêt des signes distincts de notre identité nationale, je vous livrerai en 2/3 fois les paroles de notre hymne afin que vous puissiez réagir avec dignité si nécessaire.